ALERTE : Pratiques d'exploitation des migrants au Canada - L'agence Iris dirigée par un Burundais, Dieudonné Nidufasha
Une enquête révèle un système organisé d'exploitation de travailleurs étrangers temporaires africains
Chers lecteurs, une situation alarmante impliquant l'agence de placement Iris, basée à Châteauguay (Québec), continue de mettre en danger des migrants, notamment africains, cherchant des opportunités au Canada. Selon une enquête du « Le Devoir » publiée le 9 avril 2025 et mise à jour le 5 mai 2025, Iris, dirigée par Dieudonné Nidufasha, a été sanctionnée pour des pratiques abusives, mais les travailleurs attendent toujours justice.
Bien que des enquêtes judiciaires soient en cours pour établir les responsabilités complètes, les témoignages des victimes et les sanctions officielles déjà imposées par la CNESST justifient une mise en garde immédiate contre cette arnaque présumée, au-delà de la présomption d'innocence concernant d'autres enquêtes en cours.
Une exploitation systématique confirmée
Iris a attiré des travailleurs étrangers temporaires avec des promesses d'emplois stables et de démarches migratoires simplifiées, mais les faits révèlent une réalité bien différente :
Promesses frauduleuses : Les migrants ont payé des sommes élevées pour des services inexistants. Plus de 400 demandes de permis de travail liées à Iris ont été refusées par les autorités canadiennes, laissant les travailleurs sans statut légal et dans la précarité.
Exploitation illégale : Iris a « loué » des travailleurs à des entreprises tierces, comme la Résidence Reine-Antier à Rivière-du-Loup, en violation des lois sur l'immigration. Ces travailleurs, avec des permis fermés, n'étaient pas autorisés à travailler ailleurs, risquant l'expulsion.
Salaires impayés : Des travailleurs, comme François, n'ont pas été payés pendant des mois, certains se voyant privés de dizaines de milliers de dollars. La CNESST a documenté des cas de salaires inférieurs au minimum légal, de non-paiement des jours fériés et des vacances.
Conditions inhumaines : Des migrants ont été envoyés sans préavis à des postes non autorisés, comme des emplois de préposés aux bénéficiaires à 400 km de Montréal, sans formation ni consentement éclairé.

Sanctions confirmées, mais justice inachevée
Le 1er avril 2025, la CNESST a suspendu le permis d'Iris, suivi d'une révocation officielle, comme rapporté le 5 mai 2025. Le ministre du Travail, Jean Boulet, s'est dit « outré » par ces abus et a confirmé que l'agence fait face à 19 plaintes actives pour environ 100 000 CAD en salaires impayés.
La Résidence Reine-Antier et trois autres entreprises clientes ont été jugées « solidairement responsables » avec Iris pour des infractions financières, en vertu de l'article 95 de la Loi sur les normes du travail, selon un article du « Le Devoir » du 10 avril 2025.
Malgré ces sanctions, les travailleurs restent dans l'attente. Le 5 mai 2025, des dizaines d'immigrants ont manifesté devant les bureaux d'Iris à Montréal pour exiger leurs salaires, soutenus par le Centre des travailleurs et travailleuses immigrants (CTI). Les délais judiciaires prolongent leur calvaire, certains, comme François, exprimant leur désespoir face à l'incapacité de subvenir aux besoins de leur famille.
Une mise en garde fondée sur des faits établis
Bien que Dieudonné Nidufasha bénéficie de la présomption d'innocence dans les enquêtes judiciaires en cours, les témoignages des victimes, les amendes imposées par la CNESST, et la révocation du permis d'Iris constituent des preuves suffisantes pour alerter notre communauté.
Ce scandale s'inscrit dans un problème plus large : depuis 2020, le nombre d'agences de placement au Québec a quadruplé, dépassant 2 500, et les immigrants restent les principales cibles de ces abus systémiques.
Comment se protéger efficacement ?
Pour éviter de tomber dans des pièges similaires, suivez ces recommandations essentielles :
Vérifiez rigoureusement la légitimité : Assurez-vous que l'agence est enregistrée auprès du Collège des consultants en immigration et citoyenneté (CICC) ou engagez des avocats/notaires autorisés pour vous accompagner.
Méfiez-vous des promesses irréalistes : Des offres d'emploi ou de résidence permanente exigeant des paiements initiaux élevés sont souvent suspectes et frauduleuses.
Consultez exclusivement des sources officielles : Référez-vous aux sites officiels du gouvernement du Canada pour des informations fiables sur l'immigration et les permis de travail.
Signalez immédiatement les abus : Si vous suspectez une arnaque, contactez la CNESST ou des organismes comme le Centre des travailleurs et travailleuses immigrants (CTI).
Un appel à l'action collective
Cette affaire révèle la vulnérabilité particulière des migrants face à des agences sans scrupules. Le CTI et d'autres organismes appellent à un encadrement plus strict des agences de placement, critiquant leur capacité à rouvrir sous d'autres noms pour échapper aux sanctions.
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Vous soutenez le combat des victimes actuelles pour obtenir justice
Si vous envisagez une démarche d'immigration via une agence, redoublez de prudence et partagez ces informations avec votre entourage.
Sources et informations complémentaires
Pour des informations détaillées, consultez l'enquête du « Le Devoir » :
Enquête: Travailleurs étrangers donnés en location (Publié le 9 avril 2025)
Permis: l'agence Iris pourrait être révoquée, dit le ministre Boulet (Publié le 9 avril 2025)
Agence de placement sanctionnée, mais travailleurs toujours en attente d'être payés (Publié et mis à jour le 5 mai 2025)
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